S’expatrier au Canada, à Montréal

S’expatrier au Canada. Cela rime avec subventions à la création d’entreprise, opportunités d’emploi. Mais aussi avec prix attrayants dans l’immobilier… Car Montréal sait jouer de ses atouts pour attirer les expatriés Français. Montréal, c’est la destination de prédilection de tout nouvel arrivant au Québec, notamment français. A elle seule, la ville rassemble plus des deux tiers des Frenchies du Canada. Pour finir, rien que pour l’année 2013, ils ont été plus de 4.000 à s’y installer.

Branchée. Grand comme dix-huit fois la France (mais deux fois moins peuplé). Le Canada séduit par la beauté de ses grands espaces et ses paysages variés (toundra, montagnes Rocheuses…). Même à Montréal, qui compte une vingtaine de parcs, la nature est omniprésente. Les jardins se mêlent aux buildings, aux magasins et aux restaurants.


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Autre atout : le climat de sécurité

«Parmi les grandes métropoles d’Amérique du Nord, elle enregistre un des plus faibles taux de criminalité», affirme Michel Leblanc. Il est président de la chambre de commerce du Montréal métropolitain. Réputée pour être dynamique – selon le New York Times, c’est une des dix villes les plus branchées du monde -, Montréal affiche en outre un coût de la vie moins élevé que dans le reste du Canada, en Europe de l’Ouest ou aux Etats-Unis. Les logements y sont nettement plus abordables – environ 50% moins chers qu’à Paris, alors que les salaires sont comparables à ceux de la France. La qualité de vie y est donc logiquement meilleure.


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L’économie se porte bien, elle aussi

«La métropole québécoise a été peu touchée par le ralentissement mondial et poursuit son développement en misant notamment sur les hautes technologies», explique Christian Bernard, économiste en chef à Montréal International (organisme de promotion du Grand Montréal à l’étranger). Le Québec est le troisième pôle d’excellence au monde dans le jeu vidéo, derrière le Japon et la Californie. «La plus grande firme française implantée à Montréal n’est autre qu’Ubisoft, l’éditeur de jeux numériques», confirme Christian Bernard. D’autres sociétés tricolores d’envergure sont présentes, telles Danone, Veolia ou Alten.»

La ville est aussi reconnue pour son expertise de pointe dans l’industrie pharmaceutique, les biotechnologies, l’agro alimentaire et la santé, avec, là encore, quantité de débouchés. L’éducation offre également des opportunités : pour anticiper un grand nombre de départs à la retraite d’ici à cinq ans, beaucoup d’emplois sont en effet déjà à pourvoir.


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S’expatrier au Canada : permis de travail

A moins d’appartenir à certaines professions (journaliste, juge…), ceux qui veulent travailler au Canada doivent obtenir un permis, comme les fameux PVT (permis vacances travail, valables un an) et les JP (permis jeunes professionnels, valables dix-huit mois), réservés aux moins de 35 ans. Et les places sont chères, car le pays fixe des quotas : 7.000 PVT et 2.300 JP par an pour les Français. En 2014, quelques minutes après l’ouverture des candidatures à l’ambassade du Canada à Paris, il n’y avait plus de permis disponible.


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S’expatrier au Canada : demande de citoyenneté

Ceux qui envisagent de faire carrière dans la Belle Province, voire d’y passer leur vie, optent plutôt pour un visa de résident permanent, valable cinq ans, qui permet de faire une demande de citoyenneté canadienne. Vérifiez toutefois que votre métier n’est pas régi par un ordre professionnel (comme pour les infirmières, les dentistes, les ingénieurs ou les experts comptables), car vous auriez alors besoin d’une autorisation pour exercer.


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Le pays est très accueillant pour les entrepreneurs

«Les structures d’aide et d’accompagnement sont nombreuses, les démarches pour créer sa société simples, et l’investissement de départ peu élevé, observe Michel Le blanc. Mais les Français qui envisageraient d’ouvrir une boulangerie ou un restaurant doivent savoir que le marché est saturé, sauf à viser le haut de gamme.» Dans tous les cas, la maîtrise de l’anglais est plus que recommandée. Le français a beau être la langue officielle, les contacts professionnels se font souvent dans les deux langues. Et le fait qu’on parle la même langue ne doit surtout pas faire oublier que les Québécois ne sont pas des Français qui vivent en Amérique, mais bien des Américains qui parlent français…


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S’expatrier au Canada : les chiffres clés

Quelques chiffres clés concernant le Canada.

  • 2 millions d’habitants
  • 100 000 résidents français
  • 10% de chômeurs
  • 9 euros/m² de loyer mensuel en centre ville
  • Secteurs porteurs : aérospatiale, technologies de l’information et de la communication
  • Paris-Montréal : à partir de 450  euros en avion (aller-retour)

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Les plus de Montréal

Le Canada offre des avantages certains.

  • D’abord, des logements abordables.
  • Ensuite, on y parle français.
  • Pas de journée de boulot à rallonge.
  • Enfin, des relations de travail plus décontractées qu’en France.

Mais aussi quelques inconvénients.

  • Un droit du travail plus souple mais aussi moins protecteur pour les salariés (licenciement possible sans préavis ni indemnités).
  • Quarante heures de travail hebdomadaires et seulement quinze jours de congés par an.
  • Des hivers rigoureux (et interminables) ; les températures tombent jusqu’à – 30 °C.

 

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Source : capital.fr